Les risques liés à la vente en viager

Les risques liés à la vente en viager

Les risques liés à la vente en viager

La vente en viager est un système de plus en plus populaire qui permet à un individu de céder la nue-propriété de son bien à un tiers en échange d’une rente. C’est un mode de vente assez innovant, mais qui présente un certain nombre de risques pour le vendeur. Quels sont les risques liés à la vente en viager ? Découvrez ceux desquels vous méfier avant de vous servir de ce dispositif.

Les risques liés au prix de vente

L’un des plus gros risques pour un vendeur dans un contrat de viager, c’est une mauvaise estimation du prix de vente. Il faut savoir qu’en matière de viager, la fixation d’un prix de vente peut-être aussi un casse-tête pour le vendeur que pour l’acquéreur. Si vous avez besoin d’aide pour évaluer votre bien, vous pouvez aller sur envisager.be. Le tarif à choisir est libre. Cependant, il exige des deux parties de se baser sur des schémas de vente prédéterminés. Ces derniers sont préétablis dans une base de données, soit par la caisse nationale de prévoyance, soit par les assureurs ou soit par les notaires. Ils permettent de faciliter le calcul du montant de vente en cas de viager.

Les tarifs de base sont faits grâce à des tables de mortalité complexe intégrant de nombreux critères. Comme l’on pourrait s’y attendre, l’espérance de vie fait partie des plus importants.  Généralement, ce sont les barèmes de la caisse nationale de prévoyance qui sont les plus employés. Ils permettent donc de réduire les risques liés à une mauvaise estimation et de rassurer les deux parties. Cependant, le risque pour le vendeur de voir son bien immobilier sous-évalué est toujours présent, surtout s’il s’agit d’une vente entre particuliers.

Les risques liés au paiement

Il faut savoir qu’en cédant sa maison sous un viager, le crédirentier s’expose au risque de non-paiement de ses arrérages. Notez que le versement de la rente se fait généralement soit de façon trimestrielle ou soit de façon mensuelle, comme un loyer, par le débirentier. Il peut donc arriver qu’à certains moments ce dernier puisse manquer quelques-unes de ses mensualités. Cela peut devenir un véritable problème si la rente constitue sa principale source de revenus du vendeur.

Également, le bien immobilier mis en vente peut connaître une dévaluation tout au long de la durée du contrat. Ainsi, le montant de la rente peut donc être ré-indexé. Les contrats de viager prévoient généralement la révision des arrérages pour faire face aux variations de la valeur du bien.

Les risques liés à la revente du viager

Dans un contrat de viager, le débirentier reçoit la nue-propriété et le crédirentier, l’usu-propriété. Cela signifie que l’acquéreur bien que ne pouvant pas profiter de la maison devient son propriétaire. Cela lui donne l’autorisation de le vendre, et ce, même du vivant du vendeur. Ainsi, il passe du statut de débirentier à celui de nouveau crédirentier et ce sera autour du nouvel acquéreur de payer une rente. Toutefois, le premier vendeur continuera de percevoir sa rente de la part de son débirentier que ce dernier perçoive ou non les mensualités de son acquéreur.

En conclusion, retenez que le viager constitue une façon innovante de céder son bien immobilier. Cependant, c’est une alternative qui peut présenter des risques au niveau du prix de vente, des paiements, mais aussi de la récence du bien. Ces derniers devront nécessairement être pris en compte au moment de vendre votre bien.

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