Archive dans 06/09/2020

3 moyens pour régler et gérer les litiges dans une copropriété

litiges dans une copropriété

Les hostilités et les controverses sont inévitables en copropriété. Les règlements ainsi que l’usage des parties communes ainsi que des parties privatives peuvent mener facilement à un litige. Cela est dû par l’interprétation personnelle de ces notions. Néanmoins, ils peuvent se régler de différentes manières, mais les plus efficaces sont : la médiation ; les actions collectives et les actions personnelles. Zoom sur ces trois moyens pratiques de gérer un conflit.

Option n° 1 : la médiation ou le règlement à l’amiable

Certains individus ont l’habitude de porter une divergence d’opinions devant un juge, qui n’est pas réellement nécessaire dans le cas d’une copropriété. Cette situation va tout simplement aggraver la situation déjà tendue. En plus, les procès peuvent perdurer dans le temps et coûter une petite fortune. D’où la nécessité de passer par la médiation.

Tout d’abord, trouver un bon syndic d’immeuble pour faire respecter le règlement. Ce dernier lancera une lettre de mise en demeure de 30 jours pour permettre au copropriétaire de normaliser sa situation. Si cette première étape est un échec, il faut prendre le temps de faire appel à un médiateur pour engager une discussion volontaire entre les deux parties afin de détecter un consensus raisonnable.

D’ailleurs, le conciliateur fera tout pour le dialogue reste sain et que le compromis soit favorable à tous. Un bon médiateur se déniche auprès d’un avocat ou des associations spécialisées dans le domaine.

Option n° 2 : les actions collectives

Généralement, le syndic a l’obligation de faire respecter les droits de la copropriété en agissant en son nom devant les autorités. Cela dit, ce dernier détient réglementairement une obligation de moyen. Il doit agir en tant que défendeur et requérant lorsqu’un litige se présente dans son immeuble.

Le syndic doit obtenir au préalable l’aval de l’assemblée générale des copropriétaires avant d’entamer une quelconque action judiciaire, sauf pour les cas exceptionnels suivants :

  • Le recouvrement des charges ;
  • La saisie d’un compte sauf celui d’un lot en vente ;
  • La requête pour des mesures conservatoires ;
  • La défense du syndic lorsqu’il se fait attaquer collectivement par les copropriétés.

Option n° 3 : les actions personnelles

Suivant le type de conflit, le copropriétaire peut mener une action à titre personnel. Ce choix s’adopte si le concerné se sent exclus d’une décision de l’assemblée générale, ou victime des agitations du voisinage comme les nuisances sonores, de dégâts des eaux ou de préjudice au droit de propriété.

Une démarche votée en assemblée peut se contester si l’individu s’est opposé à la décision prise au moment de la réunion. Le recours en justice peut se justifier par l’opposition à engager des travaux essentiels dans l’objectif de conserver le bâtiment par exemple. Une action en référé est d’autant plus possible même si le syndic d’immeuble a déjà lancé une requête.

D’autre part, l’intéressé peut avoir recours à une action en justice à titre personnel si le syndic refuse cette démarche. Il peut également poursuivre l’association dans le cas d’un non-respect du règlement de copropriété ou les problèmes de maintenance des parties communes, mais également une intervention déplacée sur les parties privatives de la copropriétaire.

Comment faire estimer la valeur réelle d’un bien ?

estimer la valeur réelle d’un bien

Il est crucial de réaliser une estimation précise d’un bien immobilier dans le cadre d’une vente. Pour réussir l’opération dans les meilleures conditions, il importe de présenter le bien au juste prix. En d’autres termes, le surévaluer ou le sous-estimer n’est en aucun cas une solution pour réaliser une bonne affaire. Pour arriver à fixer le prix convenable, il faut tenir compte de certains points.

Retenir que chaque bien a ses spécificités

Avant de voir les méthodes possibles pour l’estimation d’un bien immobilier, il faut savoir que chaque bien est unique et nécessite une étude précise. Vous pouvez évaluer votre bien avec un expert immobilier ou privilégier les sites proposant des simulateurs en ligne. Ces derniers vous permettront d’avoir une première idée des prix pratiqués dans un secteur donné. Toutefois, la connaissance de la moyenne globale de prix au mètre carré ou le prix moyen de vente d’un logement ne suffit pas pour obtenir une estimation plus précise. En effet, un bien est spécifique, ne serait-ce que par son emplacement. De même, deux appartements similaires dans une copropriété n’ont pas exactement la même orientation ou exposition. Autrement dit, plusieurs critères entrent en compte lorsqu’on établit la véritable valeur d’un bien.

Pour ne rien oublier lors de l’étude du prix, il est judicieux de s’adresser à un professionnel qui peut accéder facilement à des informations sur les anciennes ventes pratiquées dans le secteur concerné.

Les méthodes pratiques pour faire évaluer le prix d’un bien

De nombreux sites spécialisés dans l’immobilier proposent des simulateurs en ligne gratuits depuis l’arrivée d’internet. La majorité de ces sites disposent de bases de données qui rassemblent de nombreuses informations sur les opérations réalisées récemment. Vendeur et acheteur peuvent donc y voir une fourchette de prix. Sachez que plus les ventes similaires sont nombreuses, et plus l’évaluation sera précise.

Il existe également un autre moyen pratique d’évaluer avec plus de précision la valeur d’un bien immobilier. Il s’agit des estimations des notaires, qui sont jugées plus fiables. Ces officiers publics sont ceux qui enregistrent et officialisent les transactions immobilières. En effet, ce sont les notaires qui se chargent de la récupération des taxes immobilières sur un achat, et ce, pour le compte de l’État. Ils sont donc les mieux placés pour vous fournir des informations précises sur la valeur réelle de votre bien ou celui dont vous convoitez. En ce qui concerne la réalisation de l’expertise, celle-ci peut se faire de deux manières. La première méthode consiste au notaire à vous délivrer un certificat d’expertise ou un avis de valeur. L’estimation s’effectue donc par une méthode excluant tout audit du bien. La seconde méthode implique le notaire à étudier précisément la valeur vénale du logement à travers une expertise détaillée.

Autres conseils

L’état général du logement a son importance dans la valeur de celui-ci. Gardez donc en tête que tous les composants du bien peuvent impacter sur l’évaluation. Prenez donc la peine de considérer, entre autres, l’isolation, l’installation électrique, les revêtements, le système de chauffage… C’est après avoir étudié ces éléments qu’il faut procéder à la comparaison avec les données du marché.